Beth ceu de Pau

Lui, il est toujours (re)venu avant d’arriver.

« Michel Berdot, sur Paris parce que j’ai vécu sur Paris jusqu’en 2011, et Berdot-e- ici puisque mes parents sont tous les deux de Saint Pée d’Oloron. Toutes les vacances enfantines, on les passait à Saint Pée ce qui fait que j’ai des liens éternels avec le Béarn, tellement forts que je me suis même mis à écrire en béarnais. Et avec des amis et de la famille, on a sorti deux cd de chansons béarnaises. »

Lui, il n’est jamais parti.

« Je m’appelle Daniel, […] et j’ai passé ma vie à me poser des questions sur ce qu’était être béarnais, ce que c’était être habitant du monde on va dire ! J’ai beaucoup bataillé dans le milieu associatif, pour aujourd’hui m’occuper de calandreta et d’une course qui s’appelle la Passem. »

Elle, quand elle est partie, elle pensait déjà à revenir.

« Anne-Marie, béarnaise avant tout, fière de l’être. J’ai 62 ans, j’ai peu quitté mon pays et je compte y rester encore. »

Elle, elle est arrivée.

« Bonjour tout le monde, je m’appelle Qin, on l’écrit Qin, on le prononce Tchin. Je suis une vraie chinoise, qui est née en Chine. Ça fait quatorze ans et demi que je suis à Pau, dans le Béarn. J’ai un petit restaurant qui se trouve 24 rue Lamothe, ça s’appelle Po Nouilles. Maintenant je vais vous raconter ma vie d’avant, quand j’étais en Chine, mon point de vue sur le Béarn aussi… »

Lui, il est un peu parti, revenu et il va sans doute repartir avant de revenir.

« Moi c’est Maxime, j’ai 24 ans, je suis béarnais, j’ai toujours vécu en Béarn mais ça ne m’a pas empêché d’aller voyager, d’aller découvrir le monde. Aujourd’hui, je suis revenu en Béarn, je suis agriculteur et heureux d’être en Béarn, et toujours curieux d’aller voir ailleurs aussi. »